Corrects tous les deux
Voir aussi la fiche Être malvenu à se plaindre / Être malvenu de se plaindre
Corrects tous les deux
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Corrects tous les deux
La tendance actuelle est de traiter le mot tabou comme un simple adjectif. Donc de l’accorder en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Mais le sujet n’est pas clos. Certains estiment encore qu’il s’agit d’un nom et qu’il doit rester invariable comme minceur dans l’expression des crèmes minceur.
Corrects tous les trois
Les plus traditionalistes des rédactrices et des rédacteurs écrivent des pare-brise en laissant le mot brise invariable. Les tenants de la nouvelle orthographe écrivent un pare-brise, des pare-brises. Quant aux plus modernes des langagistes, ils écrivent un parebrise, des parebrises, en soudant le nom et en ajoutant un s final au pluriel. C’est la forme la plus simple.
Corrects tous les deux
Les adjectifs maint et maints, qui désignent tous les deux un grand nombre, s’emploient indifféremment au singulier ou au pluriel. Ils sont considérés comme littéraires, sauf dans quelques expressions courantes comme maintes et maintes fois.
Québec : toujours un après-midi. France : souvent une après-midi.
On peut très bien parler d’un après-midi chaud ou d’une après-midi chaude. Antidote note que le féminin est moins fréquent, mais est quand même attesté, à l’écrit comme à l’oral. En orthographe traditionnelle, le mot après-midi est invariable, mais Grevisse observe que plusieurs écrivains y mettent un s final au pluriel. C’est d’ailleurs cette dernière forme qui est recommandée en nouvelle orthographe.
Corrects tous les deux
L’expression en un tournemain est plus ancienne que en un tour de main. Elle est aussi jugée vieillie ou littéraire.
Québec : un parka. France : souvent une parka
Selon le dictionnaire québécois Usito, le mot parka « est généralement masculin au Québec et féminin en France ». Le Petit Robert et le Larousse en ligne admettent les deux genres. Parka serait un terme anglais provenant de l’aléoutien, une langue de la région de l’Alaska.
Corrects tous les deux
La forme nettement la plus répandue est La plupart d’entre nous pensent que (troisième personne du pluriel). Mais les deux demeurent grammaticalement acceptables. On peut dire aussi La plupart de nous pensent que ou La plupart de nous pensons que, mais ces constructions, quoique plus brèves, semblent moins fréquentes.
Corrects tous les deux
Corrects tous les cinq
Druide informatique, créateur du logiciel de correction Antidote, relève pas moins de cinq façons correctes d’écrire ce mot d’origine turque désignant une purée de pois chiches. La forme privilégiée par Druide est houmous, pour sa relative simplicité et la ressemblance entre sa graphie et sa prononciation. À noter qu’on dit généralement le houmous (comme le héros) plutôt que l’houmous. La graphie anglaise hummus est parfois utilisée dans des documents de langue française. Druide fait le tour de la question dans une de ses chroniques Point de langue.
Québec : l’urgence. France : les urgences
Pour désigner le service chargé du traitement urgent des blessures ou des maladies, le Québec utilise le terme l’urgence au singulier (ex. se faire soigner à l’urgence de son hôpital) alors que la France parle des urgences. Au Québec, on appelle urgentologue le médecin spécialisé dans les cas d’urgence, alors qu’on l’appelle urgentiste en France. Selon le Robert, le mot urgentologue date de 1978 et urgentiste de 1986.
Entrée Urgence au Québec, 18 juin 2019 :
Entrée Urgences en France, 18 juin 2019 :
Québec : carré. France : dièse.
L’Office québécois de la langue française (OQLF) recommande le nom carré, qui est courant au Québec et en Belgique (ex. Pour laisser un message, faites le carré). L’OQLF recommande aussi le mot croisillon, qui est cependant peu employé. En France et en Suisse (et dans une certaine mesure au Québec), on utilise le terme dièse, que le Petit Robert considère toutefois comme une « impropriété » à la place de croisillon. L’OQLF définit dièse uniquement comme un terme musical, sans autre explication. Le vocabulaire de l’internet (et du téléphone) continue de bouger.
Corrects tous les deux
Le mot peut être employé au masculin ou au féminin. C’est la marque déposée d’une bouteille isolante conçue il y a plus d’un siècle en Grande-Bretagne pour maintenir la température d’un liquide pendant quelque temps. Curieusement, le Petit Robert date le terme de 1907 et le Grand Robert de 1914. Parce qu’il s’agit d’une marque déposée, certains dictionnaires (comme le Larousse) l’écrivent toujours avec une majuscule. D’autres (comme le Robert) utilisent la minuscule. On prononce généralement tère-môsse, et parfois tère-mosse.
Corrects tous les deux
Le Robert et le Larousse indiquent tous deux que le verbe flétrir est plus « littéraire » que le verbe faner. Il serait correct mais plus « littéraire », par conséquent, de dire qu’une fleur a flétri ou s’est flétrie.
Corrects tous les deux
Dans la section Variantes correctes du blogue Le Morisset, la formule employée en sous-titre est généralement « Corrects tous les deux ». Cette construction avec l’article les est la plus courante au Québec et en France. Néanmoins, il est tout à fait correct aussi d’écrire sans article des phrases comme Elles sont parties toutes deux (ou toutes trois) en même temps.
Quand les variantes sont au nombre de quatre (par exemple, dans la fiche Les rois mages / Les Rois mages / Les Rois Mages / Les rois Mages), la formulation employée dans ce blogue est « Corrects tous les quatre ». Serait-il acceptable de dire, par exemple, « Corrects tous quatre »? Oui, la tournure serait considérée comme grammaticalement acceptable en principe, mais elle serait inhabituelle au Québec et en France. À partir de cinq, l’usage est d’utiliser toujours l’article les (ex. Corrects tous les cinq).
Peut signifier « avoir un effet quelconque sur »
Le verbe affecter est encore très critiqué au Québec au sens de concerner, viser, toucher, etc. Selon les puristes, il faudrait dire que les compressions budgétaires concernent, visent ou touchent (et non « affectent ») xyz salariés ou fonctionnaires. Or, le verbe affecter est déjà très employé, au Québec et en France, dans le domaine de la météo (ex. Les pluies affecteront surtout le nord). Par une extension de sens normale (et probablement aussi sous l’influence de l’anglais), affecter xyz peut également signifier aujourd’hui, au Québec et en France, « avoir un effet quelconque sur xyz ».
La Voix du Nord, quotidien de France, 8 mars 2018
Corrects tous les deux
Selon certains dictionnaires, la mégalopole est une agglomération urbaine encore plus grande que la mégapole. D’autres traitent les deux mots comme de parfaits synonymes.
Corrects tous les deux
Les phrases « Après un tel repas, notre invité serait malvenu à se plaindre » et « Après un tel repas, notre invité serait malvenu de se plaindre » sont toutes les deux acceptables. Certains dictionnaires écrivent « mal venu » en deux mots. Pour ce qui est de l’adjectif malavisé, qui veut dire imprudent ou irréfléchi, ils s’entendent pour l’écrire en un mot et le construire avec de (ex. Elle aurait été malavisée d’y retourner).
Voir aussi la fiche Avoir mauvaise grâce à se plaindre / Avoir mauvaise grâce de se plaindre.
Corrects tous les deux
Les deux pluriels peuvent se défendre. La forme boucles d’oreilles est la plus répandue des deux.
Corrects tous les deux
Les deux formes sont clairement possibles. Pour les tours de ce genre, l’accord ne dépend pas tant de la logique que de la perception, nécessairement subjective, de chacun. La grammaire n’est pas un carcan.