Image courante au Québec
L’expression la pointe de l’iceberg est condamnée par quelques puristes québécois comme un calque de l’anglais the tip of the iceberg. Elle évoque la partie visible d’une menace dont la plus grande partie échappe au regard (ex. Ce petit scandale n’est que la pointe de l’iceberg). Les Français utilisent la construction la partie immergée, cachée ou invisible de l’iceberg, axée sur l’aspect contraire de la même réalité.
Le mot iceberg vient de l’anglais, qui l’aurait emprunté à une langue du nord de l’Europe. Il se prononce « aïsse-bèrgue » ou « isse-bèrgue » (cette dernière prononciation étant la plus française). La laitue iceberg aurait été ainsi surnommée parce qu’elle était anciennement transportée de la Californie dans des trains frigorifiés à l’aide de grands blocs de glace.